L’ARTICLE EN BREF :

• Le PCG fournit une structure comptable commune et obligatoire, indispensable pour organiser correctement les écritures et les comptes annuels.

• Son arborescence en classes numérotées facilite l’identification rapide du bon compte pour chaque opération.

• Les classes 1 à 7 couvrent l’ensemble des opérations courantes, la classe 8 sert aux engagements hors bilan et la classe 9 n’est plus utilisée dans le référentiel actuel.

• Une bonne utilisation du PCG repose sur une analyse correcte des opérations, des règles internes cohérentes et un paramétrage adapté du logiciel comptable.

• Les erreurs fréquentes (mauvais classement, comptes trop génériques, confusion charge/immobilisation) peuvent être évitées grâce à des processus formalisés et des contrôles réguliers.

• Les ERP comme Archipelia renforcent la fiabilité comptable en automatisant la sélection des comptes et en sécurisant la saisie.

À l’heure où les outils comptables se digitalisent, le plan comptable général (PCG) reste la base incontournable pour structurer les écritures et harmoniser les documents financiers. Sa bonne compréhension facilite la saisie, les contrôles et l’exploitation des informations financières.

Définition du Plan Comptable Général (PCG)

Le Plan Comptable Général (PCG) rassemble l’ensemble des règles qui encadrent la tenue d’une comptabilité et la présentation des comptes annuels des entreprises.

Élaboré en 1942 et désormais piloté par l’Autorité des Normes Comptables (ANC), Il fait l’objet de mises à jour fréquentes pour tenir compte des évolutions du marché et des nouvelles obligations comptables.

Son rôle principal est de fournir un langage commun et une structure standardisée, afin de faciliter la lecture des informations financières.

Qui est amené à utiliser le plan comptable ?

Toutes les entreprises françaises tenues d’établir des comptes annuels se réfèrent au Plan Comptable Général. Toutefois, certains secteurs disposent de leur propre plan comptable, adapté aux particularités de leur activité :

• Huissiers de justice et notaires
• Associations
• Sociétés d’assurance
• Établissements de crédit

Comprendre et lire le Plan Comptable

Le Plan Comptable Général est organisé sous forme d’une arborescence logique. Il se structure en deux grandes catégories :

• Compte de bilan : Classe 1 à 5
• Compte de Résultat : Classe 6 et 7

Ces catégories sont découpées en classes, puis en sous-classes.

Cette organisation progressive permet de retrouver facilement chaque type d’opération comptable.

Un compte comptable correspond à une catégorie précise d’opérations : achat, vente, banque, immobilisation, dette, charge ou produit. Chaque compte possède un numéro et un intitulé, ce qui permet d’enregistrer les mouvements de façon structurée.

Plus le numéro de compte est long, plus le niveau de détail est important.

En pratique, la plupart des entreprises utilisent un plan de comptes sur 6 chiffres, mais il est possible d’aller jusqu’à 7 pour adapter plus précisément le plan comptable aux besoins internes.

On trouve également deux autres catégories spécifiques moins connues.

Les comptes « spécifiques » : classes 8 et 9

Dans la version actuelle du PCG, la classe 8 « comptes spéciaux » reste officiellement reconnue. Elle vise à enregistrer des opérations et engagements particuliers qui ne relèvent pas du bilan ni du compte de résultat : par exemple des engagements hors bilan, des droits ou obligations susceptibles d’affecter le patrimoine ultérieurement, mais non encore réalisés.

Ainsi, la classe 8 peut servir pour des opérations informatives ou provisoires ce qui en fait un outil de transparence utile, notamment pour des obligations comptables ou juridiques spécifiques, ou des situations exceptionnelles.

En revanche, la classe 9  historiquement dédiée à la comptabilité analytique (analyse des coûts, marges…)  n’est plus officiellement maintenue dans le PCG standard.

Cela signifie que les entreprises souhaitant mener une comptabilité analytique doivent recourir à des outils externes, des sous-plans internes ou des méthodes dédiées, mais en dehors de la codification normative du PCG.

Comment trouver le bon numéro de compte au sein du Plan Comptable ?

Comment se repérer efficacement dans le plan comptable

Pour utiliser efficacement un plan comptable, il faut avant tout comprendre et savoir identifier les différentes catégories d’opérations comptables. Qu’il s’agisse d’un achat, d’une vente, d’un règlement ou d’un investissement, cette analyse permet d’orienter immédiatement la recherche vers la bonne classe.

Les intitulés peuvent aussi être d’une grande utilité : ils décrivent la fonction de chaque compte avec précision et servent de guide pour éviter les confusions.

Enfin, il est important de conserver les mêmes habitudes de saisie. En utilisant systématiquement le même compte pour un même type d’opération, l’entreprise garantit une lecture cohérente et facilite le suivi comptable d’un exercice à l’autre.

Les étapes clés pour choisir le bon compte dans le PCG

Devant ces multitudes de comptes, il convient d’être méthodique pour éviter les pertes de temps et les erreurs de classement.

La première étape consiste à paramétrer correctement son outil comptable. Les ERP et logiciels comptables proposent automatiquement un plan comptable standard répondant aux normes légales.

Cependant, tous les comptes ne seront pas utiles et des comptes spécifiques seront à créer. Définir les comptes à utiliser en amont permet de simplifier la saisie au quotidien et d’assurer une cohérence, notamment dans un contexte multi sociétés.

La seconde étape consiste à organiser la saisie par journal. Ce fonctionnement par catégorie facilite l’identification du type d’opération et oriente naturellement vers les comptes adéquats. Par exemple, dans le journal d’achats, on retrouve principalement les comptes 401, 44 et 6, tandis que le journal de ventes regroupe les comptes 411, 44 et 7. Cette logique de saisie accélère la recherche des comptes comptables.

Les pièges classiques du plan comptable et comment les éviter

Certaines erreurs reviennent régulièrement lors de la saisie comptable. Parmi les plus courantes, on retrouve

• L’enregistrement d’une immobilisation en charge ou inversement,
• Saisie dans un compte trop générique
• Sélection du mauvais sous-compte

Quelques réflexes simples permettent d’éviter ces erreurs de saisie comme :

• Formaliser des processus, dont la gestion des immobilisations
• Comparer avec les périodes antérieures
• S’appuyer de l’aide d’un expert-comptable.

Archipelia : des outils intelligents pour naviguer dans le plan comptable

Archipelia simplifie la recherche des comptes grâce à des automatisations intégrées.

L’ERP propose des suggestions adaptées en fonction du type d’opération, ce qui permet de gagner du temps tout en limitant les risques d’erreur.

Les filtres par mots-clés ou par catégorie facilitent également la navigation dans le plan comptable et rendent l’accès aux comptes plus rapide.

Archipelia offre par ailleurs un paramétrage, permettant d’adapter l’interface, l’organisation des comptes et les règles de saisie aux besoins spécifiques de chaque entreprise, garantissant une saisie cohérente et fluide au quotidien.

La liste des classes du plan comptable

Catégorie : Comptes de Bilan

Classe 1 : les comptes de capitaux

Sous-classes :

• 10 : Capital et réserves
• 11 : Report à nouveau
• 12 : Résultat de l’exercice
• 13 : Subventions d’investissements
• 14 : Provisions réglementées
• 15 : Provisions
• 16 : Emprunts et dettes assimilées
• 17 : Dettes rattachées à des participations
• 18 : Comptes de liaisons des établissements et sociétés en participation

Classe 2 : compte d’immobilisations

Sous-classes :

• 20 : Immobilisations incorporelles
• 21 : Immobilisations corporelles
• 22 : Immobilisations mises en concessions
• 23 : Immobilisations encours, avances et acomptes
• 24 -25 : Non référencé
• 26 : Participations et créances rattachées à des participations
• 27 : Autres immobilisations financières
• 28 : Amortissements des immobilisations
• 29 : Dépréciations des immobilisations

Classe 3 : compte de stocks et en-cours

Sous-classes :

• 31 : Matières premières et fournitures 
• 32 : Autres approvisionnements
• 33 : En-cours de production de biens
• 34 : En-cours de production de services
• 35 : Stocks de produits
• 36 : Stocks provenant d’immobilisations
• 37 : Stocks de marchandises
• 38 : Stocks en voie d’acheminement, mis en dépôt ou donnés en consignation
• 39 : Dépréciations des stocks et en-cours

Classe 4 : Compte de tiers

Sous-classes :

• 40 : Fournisseurs et comptes rattachés
• 41 : Clients et comptes rattachés
• 42 : Personnel et comptes rattachés
• 43 : Sécurité sociale et autres organismes sociaux
• 44 : État et autres collectivités publiques
• 45 : Groupe et associés
• 46 : Débiteurs divers et créditeurs divers
• 47 : Comptes transitoires ou d’attente
• 48 : Comptes de régularisation
• 49 : Dépréciations des comptes de tiers

Classe 5 : Comptes financiers

Sous-classes :

• 50 : Valeurs mobilières de placement 
• 51 : Banques, établissements financiers et assimilés
• 52 : Instruments financiers à terme et jetons détenus
• 53 : Caisse
• 54 – 55 – 56 – 57 : Non référencé
• 58 : Virements internes
• 59 : Dépréciations des comptes financiers

Catégorie : Comptes de Résultat

Classe 6 : Comptes de charges

Sous-classes :

• 60 : Achats
• 61 : Services extérieurs
• 62 : Autres services extérieurs
• 63 : Impôts, taxes et versements assimilés
• 64 : Charges de personnel
• 65 : Autres charges de gestion courante
• 66 : Charges financières
• 67 : Charges exceptionnelles
• 68 : Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions
• 69 : Participation des salariés – Impôts sur les bénéfices et assimilés

Classe 7 : Compte de produits

Sous-classes :

• 70 : Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises
• 71 : Production stockée ou déstockage
• 72 : Production immobilisée
• 73 : Non référencé
• 74 : Subventions
• 75 : Autres produits de gestion courante
• 76 : Produits financiers
• 77 : Produits exceptionnels
• 78 : Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions
• 79 : Supprimé en 2025

Le plan comptable : une étape nécessaire pour la gestion de la comptabilité d’une entreprise

L’importance du plan comptable dans la tenue comptable

Le plan comptable constitue une référence unique dans la tenue comptable. Sans cette structure, la saisie des écritures manquerait de cohérence et deviendrait difficile à contrôler. Chaque mouvement : achat, vente, règlement ou investissement, doit être rattaché à un compte précis pour être interprété et analysé.

Le plan comptable joue également un rôle dans l’élaboration des comptes annuels, puisqu’il organise l’ensemble des mouvements comptables qui alimentent le bilan et le compte de résultat. En définissant précisément où et comment chaque opération doit être enregistrée, il garantit des informations lisibles, comparables et conformes aux obligations légales.

Comment Archipelia sécurise et optimise l’application du PCG ?

Archipelia facilite l’application du plan comptable grâce à l’automatisation des écritures et à la pré-affectation des comptes. En s’appuyant sur des règles de gestion conformes au PCG, l’ERP garantit une codification homogène et des documents comptables cohérents d’une année sur l’autre, mais aussi auprès des partenaires de l’entreprise. Son système de suggestion intelligente réduit significativement le risque d’erreurs de classement en orientant l’utilisateur vers les comptes les plus pertinents.

Au-delà de la fiabilisation des écritures, cette automatisation optimise la gestion comptable dans son ensemble : les opérations répétitives sont traitées plus rapidement, les contrôles sont simplifiés et la qualité des données financières est renforcée.

Conclusion

Qu’il s’agisse d’enregistrer les opérations courantes ou de préparer les comptes annuels, le PCG reste la base de toute organisation comptable. Maîtriser sa logique permet de gagner en cohérence et en efficacité. En s’appuyant sur une structure claire et des outils modernes, l’entreprise renforce la fiabilité de ses données et sécurise l’ensemble de sa gestion comptable.

FAQ – Plan comptable